Sublime roman [...] Harlem Shuffle est un page turner comme Colson Whitehead sait si bien en faire. Livres HebdoPetites arnaques, embrouilles et lutte des classes... La fresque irrésistible du Harlem des années 1960.Époux aimant, père de famille attentionné et fils d'un homme de main lié à la pègre locale, Ray Carney, vendeur de meubles et d'électroménager à New York sur la 125e Rue, « n'est pas un voyou, tout juste un peu filou ». Jusqu'à ce que son cousin lui propose de cambrioler le célèbre Hôtel Theresa, surnommé le Waldorf de Harlem...Chink Montague, habile à manier le coupe-chou, Pepper, vétéran de la Seconde Guerre mondiale, Miami Joe, gangster tout de violet vêtu, et autres flics véreux ou pornographes pyromanes composent le paysage de ce roman féroce et drôle. Mais son personnage principal est Harlem, haut lieu de la lutte pour les droits civiques, où la mort d'un adolescent noir, abattu par un policier blanc, déclencha en 1964 des émeutes préfigurant celles qui ont eu lieu à la mort de George Floyd.Avec Harlem Shuffle, qui revendique l'héritage de Chester Himes et Donald Westlake, Colson Whitehead se réinvente une fois encore en détournant les codes du roman noir. C'est vivant, bruyant, caracolant. C'est Whitehead. L'Obs Un réjouissant tourbillon [...] Une belle leçon d'histoire et d'humanité en mode thriller. Les Echos
Si vous aimez Elena Ferrante, vous aimerez Donnatella di Pietrantonio. Alix Girod de l'Ain - ElleAdriana est comme un torrent, elle surgit toujours dans la vie de sa soeur avec la puissance d'une révélation, attisant la nuit des souvenirs. Elles ont été des enfants rebelles et complices, unies par le manque d'amour d'une mère aujourd'hui sur le déclin. Elles sont désormais des femmes, éloignées l'une de l'autre, lourdes d'un héritage de non-dits. Et pour qui ignore le langage de l'affection, il est difficile d'ouvrir son coeur. C'est à Borgo Sud, le quartier des pêcheurs de Pescara, ville des Abruzzes où les hommes forment une seule et même famille autour de la mer, que les deux soeurs parviendront peut-être à réparer le passé.Après La Revenue, couronné par le prestigieux prix Campiello, la grande romancière italienne Donatella Di Pietrantonio poursuit une oeuvre subtile et profonde sur le temps et le mystère des sentiments.
Edith Hope, l'héroïne d'Hôtel du lac, s'est retirée mystérieusement sur les bords du Léman, contrainte de s'éloigner de ses proches. Elle y demeurera jusqu'à la fin de la saison d'été, isolement qui donnera lieu à toutes les spéculations. Que s'est-il passé ? La narratrice nous révélera progressivement comment elle a voulu changer sa vie.
Le temps passé à l'Hôtel du lac est l'occasion pour l'autrice de dépeindre les caractères les moeurs et les vies cachées des pensionnaires, dont la vérité de chacun finira par éclater. Parmi eux se trouvent Monsieur Neville avec lequel une relation particulière se noue, une vieille comtesse, le patron de l'établissement... Dans cette atmosphère singulière de huis-clos s'ébauche une histoire en clair-obscur...
Hôtel du lac a obtenu en 1984 le Booker Prize, le plus important et prestigieux prix littéraire britannique. Dès son entrée en littérature, Anita Brookner fut considérée comme l'une des romancières anglaises majeures. Elle est lue et traduite dans le monde entier.
Dans la ville de Boston, la clinique de Mercy Street offre un nouveau départ aux femmes désireuses d'avorter. C'est là que Claudia travaille depuis des années. Chaque jour, elle affronte la peur et la détresse de nombreuses patientes aux destinées bouleversées. À cela s'ajoute la détermination des militants anti-avortement dont la présence quotidienne aux alentours de la clinique rend l'ambiance tendue, sinon dangereuse. Pour faire face à cette pression constante, Claudia fréquente un sympathique dealer d'herbe, Timmy, qui compte parmi ses clients un jeune homme introverti et solitaire. Sur une plateforme en ligne, ce dernier se met au service d'un gourou pro-vie qui commence peu à peu à développer une fixation sur Claudia.
Poignant, juste et d'une actualité brûlante, Mercy Street, le nouveau roman de Jennifer Haigh explore les ambiguïtés et les failles d'une société au bord de l'explosion.
Son père ne veut pas d'elle, sa mère meurt en couches. Astra grandit sans restriction dans une ferme isolée de l'ouest du Canada. De cette enfance sauvage et libre, elle gardera des cicatrices physiques et mentales ainsi qu'une incroyable résilience. Qui est Astra ?
Petite fille intrépide pour Kimmy, adolescente fugueuse pour Brendon, femme séductrice pour Lauren, mère adorée pour Hugo... Au fil des ans, sa vulnérabilité et son magnétisme naturel attirent ceux qui tour à tour veulent la protéger, la contrôler, la changer ou lui échapper. Pourtant, si tous croient lire en Astra, celle-ci demeure insaisissable. Après tout, peut-on jamais connaître une personne ?
Premier roman fort et sensible, Astra brosse un fascinant portrait de femme à travers le regard de ceux qui l'ont rencontrée, et explore l'impact profond qu'un être peut exercer sur nous.
Après avoir vécu un épisode douloureux, Mara, désemparée, fuit en direction de la mer, laissant toute sa vie derrière elle. Elle arrive dans une station balnéaire en fin de saison. La ville se vide et Mara traîne sa solitude et son chagrin dans les rues désertes et sur les plages oubliées. Elle survit. Lorsque l'argent vient à manquer, elle trouve un job dans une des rares boutiques restées ouvertes. Les mois passent, le quotidien se pose et, tandis qu'elle effleure de nouveau une certaine forme de joie, le passé la rattrape.
Mélange singulier d'intimité et de pudeur, Marées brosse un puissant portrait de femme, dans un style sensuel et imagé. Sara Freeman signe un premier roman d'une grande poésie, largement salué par la critique américaine.
Bobby, 14 ans, s'amuse à lancer des cailloux sur des voitures. L'un d'eux touche une conductrice qui perd le contrôle de son véhicule et meurt dans l'accident. Elle avait 18 ans et était la fille de Jack, un redresseur de torts mandaté par les gens modestes de son quartier pour intimider les escrocs et autres sales types. Quelques années plus tard, Jack s'inscrit à un atelier d'écriture dans l'espoir d'exorciser sa douleur et noue avec la jeune femme qui l'anime, Lily, une relation quasi filiale. Mais il se trouve que le hasard des familles recomposées fait d'elle l'ex-belle-soeur d'un Bobby qui n'a rien perdu de sa capacité à s'attirer des ennuis.
Les personnages de Boyle, tous liés entre eux par un destin aveugle, dessinent à la manière d'un Balzac américain le portrait de Brooklyn.
Un hommage poignant à deux grandes figures de la littérature italienne, décédées prématurément, une ode à l'amitié et à la littérature Pia Pera et Rocco Carbone sont deux écrivains disparus prématurément. Pour combler le vide qu'ils ont laissé dans son existence, leur ami Emanuele Trevi entreprend de raconter le solide trio qu'ils formaient. Voici donc que reprennent corps Rocco, éternel insatisfait à la personnalité tortueuse, et Pia, créature " enchanteresse ", passionnée de littérature russe et de jardins. Dans son style limpide, Emanuele relate les débuts de leur amitié dans la Rome des années quatre-vingt. Au fil du temps se dessine le portrait de ces êtres complexes et attachants, fragiles et brillants, emportés dans les tourments et les joies de la création, des succès et des échecs, en lutte avec leurs démons personnels. Ce faisant, le narrateur s'élève du particulier à l'universel et nous offre une ode à l'amitié, une réflexion sur la maturité, le deuil, sur le pouvoir de l'écriture aussi, capable de transformer des êtres aimés en personnages de fiction au point de brouiller les frontières entre l'illusion et la réalité.
Bomarzo est l'autobiographie imaginaire de Pier Francesco Orsini, prince de la Renaissance italienne, qui connut l'infortune de naître bossu - qualité qu'il compensa par un désir illimité de beauté, de grandeur et de vengeance.
Lui qui comptait parmi ses proches des papes, des chefs de guerre et des courtisans distingués possédait en outre une grande culture et une imagination extravagante. Ainsi le vit-on rassembler des sculptures de pierre aux formes monstrueuses près de son château, dans un lieu déréalisant qui sera, quelques siècles plus tard, fréquenté « religieusement » par les surréalistes.
Mais revenons à Bomarzo, le roman-romanesque monumental que vous tenez entre les mains : écrit dans un style baroque effréné, il réussit comme peu d'autres à mêler la réalité et l'imagination, l'histoire et la fiction, sans craindre de hisser les paradoxes de l'humanité à la hauteur des miracles. Ici, l'euphémisme est haï ; ici, le cynisme n'empêche pas la plus impressionnante des lucidités. Et pour cause : Orsini demeure le symbole de cette époque où des crimes effroyables et le goût sauvage du pouvoir ont suscité les plus grandes oeuvres de l'esprit et de l'art.
Qu'on veuille bien en juger : Bomarzo est un chef-d'oeuvre de la littérature sud-américaine.
Un voyage irrésistible au coeur du Sri Lanka d'aujourd'hui, de sa violence et de ses beautés, en compagnie d'une jeunesse partagée entre son désir de vivre et son devoir de mémoire.
De retour à Colombo, au Sri Lanka, après avoir étudié à New Delhi, le jeune Krishan tente d'aider les habitants de son pays traumatisé par la guerre civile en travaillant pour une ONG locale. Conscient des effets limités de son action, il décide de se rendre tout au nord de l'île pour rendre hommage à Rani, la femme qui prenait soin de sa grand-mère depuis deux ans et que l'on vient de retrouver morte au fond d'un puits. Une fin tragique et énigmatique pour celle qui ne s'était jamais remise de la disparition brutale de ses deux fils. Hanté par ce personnage, Krishan est également poursuivi par le souvenir d'Anjum, la jeune femme avec laquelle il a vécu un amour passionné, et qui a repris contact avec lui le jour de l'annonce de la mort de Rani. Dans un phrasé ample qui agence à la perfection considérations sensibles et philosophiques, Anuk Arudpragasam brosse le portrait d'une jeunesse tiraillée entre son désir de vivre, son devoir de mémoire et la nécessité de la révolte.
Jeune artiste irlandaise d'une vingtaine d'années, Frankie est entourée par une famille aimante et des amis aussi fidèles qu'anticonformistes. Mais elle ne réussit pas à percer, doute de son propre talent, et a beaucoup de mal à faire face à la vie urbaine - à la vie en général.
Pour soigner son mal-être, elle fuit alors Dublin et son animation et part se réfugier dans la vieille maison décrépite de sa grand-mère, récemment décédée, au pied d'une éolienne gigantesque, dans la campagne irlandaise, entourée par les souvenirs, les photographies et les bibelots de son enfance. Une longère perdue dans les landes.
Là, entourée par la nature, elle observe le passage des saisons, s'interroge sur sa capacité à la compassion, met sa santé mentale et son talent artistique à l'épreuve, arpente, jour après jour, le chemin accidenté qui mène vers la lumière.
Au croisement de l'autofiction et du nature writing, ce roman provoque l'émerveillement, il explore la fragilité de l'âme humaine, questionne notre perception de la réalité, le lien viscéral qui nous lie avec la nature. Et le désir, humain et impérieux, de laisser une trace. Un rappel de la beauté qui réside en toute chose, et qui peut être trouvée par celui qui accepte de s'extraire de la frénésie et de l'agitation pour poser un regard mélancolique sur le monde.
Lorsque Simon, physicien à présent retraité, commence à perdre prise avec la réalité et l'usage de la parole, son épouse Eva, avec laquelle il vivait depuis des décennies, s'efforce de composer avec ce silence nouveau qui investit son quotidien. Dès lors, le passé se rappelle immanquablement à elle. Et avec lui, ces lourds secrets qu'elle et son mari se sont efforcés de conserver l'un pour l'autre sans jamais les dévoiler à leurs filles. Tandis qu'elle s'en trouve désormais la seule porteuse et dépositaire, il apparaît de plus en plus complexe de taire ces non-dits, au risque de s'isoler encore davantage.
Dans ce roman magistralement orchestré, Merethe Lindstrøm déploie un drame familial subtil où il est autant question du poids de la grande histoire sur les trajectoires individuelles, que des secrets de famille dont les répercussions finissent infailliblement par se faire ressentir au fil des années.
Dans le jardin de la péninsule flottent suspendues les étoffes teintes par Sawa :
Pour chaque pièce de tissu qu'elle doit teindre, il lui faut être attentive au vrai visage des plantes et écouter leur voix pour faire faire surgir des plus humbles plantes les couleurs les plus vives. Dans son atelier débordant de feuilles, de branches et de couleurs de teintures végétales, elle doit faire naître cette couleur intérieure invisible qui respire secrètement au fond des plantes ; pour insuffler ensuite la vie à chaque pièce de tissu. Elle lui permettra de calmer les remous de son coeur et l'infinie tristesse qui la domine au souvenir du départ de son mari ; elle lui donnera enfin la force de se réconcilier avec elle-même et avec son passé.
Été 1936. Janna, dix-huit ans, est envoyée en Allemagne près d'Aix-la-Chapelle.
Un ami de son père, Egon von Bötticher, doit l'aider à se perfectionner au fleuret. Grand maître d'escrime, von Bötticher réside dans une belle propriété, le Raeren, où il organise, malgré leur interdiction, des combats de Mensur avec armes réelles. Janna cherche à percer le mystère unissant cet homme avec son père et tombe inévitablement sous le charme de son maître charismatique.
Bien plus que l'histoire d'un premier amour délicieusement rendue, La Vierge néerlandaise explore l'initiation de Janna au monde adulte comme une expérience contradictoire et troublante. Et, ainsi que Janna le formule lorsqu'elle rentre aux Pays-Bas : « Je ne pouvais pas revenir en arrière. C'était un aller sans retour. »
« La liste des trucs que Majella trouvait vraiment intéressants était beaucoup plus courte:1. manger2. Dallas3. la chaîne payante Gold4. Papa5. Mémé6. la Smithwick's7. les antidouleurs8. nettoyer9. le sexe10. les sèche-cheveuxParfois, Majella pensait qu'elle devrait condenser la liste complète des trucs qu'elle n'aimait pas trop en la réduisant à un seul:- les autres.»Majella, jeune fille un peu forte, vit avec sa mère dans la petite bourgade d'Aghybogey, en Irlande du Nord, où elle travaille dans une baraque à frites.Des thématiques profondes, aussi bien qu'intimes - la disparition d'un père, la mort d'un frère, la jalousie familiale, le sort des femmes, la période des Troubles irlandais -, servies par un humour ravageur, argotique et poétique.
Dans sa classe de onze enfants, Hannah se sent exclue de tout : ses parents, fondamentalistes protestants, ne l'autorisent à se rendre ni au cinéma, ni aux fêtes d'anniversaire et pas non plus à la sortie de fin d'année. Ce 25 juin 1993 est le dernier jour d'école et, malgré les Troubles qui semblent ne jamais vouloir finir, tous rêvent d'un été insouciant.
Mais une inquiétude d'une autre espèce s'installe à Ballylack, localité imaginaire d'Irlande du Nord qui n'est pas sans rappeler Ballymena, où est née l'auteure : Ross, un condisciple d'Hannah, meurt d'un mal inconnu et mystérieux, bientôt suivi par Kathleen. Parce que les deux premières victimes étaient de faible constitution, la communauté tente de se rassurer. Mais, quand les camarades d'Hannah disparaissent les uns après les autres, la panique s'installe. Ballylack est envahie par des équipes scientifiques chargées de découvrir l'origine de cette épidémie ne frappant que les enfants, devenue une affaire nationale. Et, bien sûr, des hordes de journalistes leur emboîtent le pas.
Hannah n'est atteinte d'aucun symptôme. Mais elle vit une expérience qu'il lui est impossible de confier à quiconque : un à un, les fantômes de ses amis viennent la hanter.
Si Jan Carson, grande amatrice de réalisme magique, embarque son lecteur dans des situations où tout peut arriver, c'est avec une scrupuleuse précision et une ironie mordante qu'elle scrute les effets de la crise sur les habitants du bourg. Maîtresse dans l'art du récit, elle met à nu ses personnages, notamment les parents des petites victimes, dont elle construit des portraits formidables de véracité et d'énergie.
Entre science-fiction, récit post-apocalyptique et/ou roman spéculatif, L'Antre déroule son intrigue dans un futur indéterminé. Mais le travail d'Evenson se joue des attendus de la SF.
Nés sous deux étoiles différentes, Mungo le protestant et James le catholique vivent dans un monde hyper-violent où les gangs se livrent une bataille territoriale sans merci au nom d'une idée de la réputation ultra-virile à défendre. Pour être considérés comme des hommes, « des vrais », Mungo et James devraient être des ennemis jurés. Pourtant, les deux garçons s'aiment voyant l'un chez l'autre l'espoir d'un ailleurs.
Mungo doit alors travailler dur pour cacher cet amour interdit, en particulier à son frère aîné Hamish, un chef de gang local, prêt à tout pour défendre son honneur.
Lorsque Mo-maw, la mère de Mungo, l'envoie pour une partie de pêche sur le loch avec deux hommes, « des vrais », qui ont promis à Mo-Maw de faire de lui un homme, un vrai, c'est toute sa vie qui va basculer.
Servi par une écriture nerveuse et étincelante, Mungo brosse le portrait d'un jeune homme qui tente de faire entendre sa vérité dans un lieu et une époque qui exigent une stricte conformité aux normes de classe et de genre.
Dotant un professeur de philo d'un stoïcisme féroce et joyeux, Fernando Aramburu donne à voir les vicissitudes d'un homme, apparemment sans qualités, qui entend mettre un terme à cette comédie tragique qu'est la vie. Pendant 365 jours, il consigne invariablement et sans filtre aucun les faits saillants de son existence : les rêves débridés et les petites misères d'un homme un peu dépassé par la marche du monde mais à la mauvaise foi inébranlable !
En 1984, Vladimir est convoqué dans les bureaux de la police soviétique pour une banale affaire de marché noir. Il pensait en ressortir quelques minutes plus tard, son amende acquittée, mais c'était compter sans les mystérieuses méthodes du KGB. Quelques années plus tard, cette affaire qu'il croit derrière lui le rattrape de façon inattendue, bouleversant sa vie à jamais.Vladimir n'est pourtant pas au bout de ses surprises. En 2018, il est contacté par un certain David Kapovitch, New-Yorkais d'origine russe. La ressemblance entre les deux hommes est troublante. Pourraient-ils avoir un lien de parenté? Leurs destins vont en tout cas se mêler, pour le meilleur comme pour le pire.Empruntant aux codes du thriller, Le numéro un tend un redoutable miroir à la société russe contemporaine qui n'a rien à envier à celle de l'ère soviétique. Le nouveau roman de Mikhaïl Chevelev mêle enquête politique et interrogation sur la filiation, tenant en haleine jusqu'à la toute dernière page.