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451 degrés Fahrenheit représentent la température à laquelle un livre s'enflamme et se consume.
Dans cette société future où la lecture, source de questionnement et de réflexion, est considérée comme un acte antisocial, un corps spécial de pompiers est chargé de brûler tous les livres, dont la détention est interdite pour le bien collectif.
Montag, le pompier pyromane, se met pourtant à rêver d'un monde différent, qui ne bannirait pas la littérature et l'imaginaire au profit d'un bonheur immédiatement consommable. Il devient dès lors un dangereux criminel, impitoyablement pourchassé par une société qui désavoue son passé.
Christophe Montenez interprète avec énergie ce classique de la science-fiction, ode intemporelle à la lecture et à la curiosité. -
Pour Halloween, Tom Skelton se déguise en squelette et parcourt la ville avec ses copains, en quête de friandises. Mais cette année, le jeune Joe Pipkin ne les accompagne pas. Où peut-il bien être ? Un homme inquiétant finit par leur ouvrir sa porte et va les entraîner dans un bien curieux voyage, de l'Égypte ancienne en Irlande, en passant par Paris et le Mexique, à la découverte des mystères de cette fête des morts. Ainsi, peut-être Tom et ses amis retrouveront-ils leur copain Joe et perceront-ils les secrets de l'Arbre d'Halloween ?
On retrouve dans L'Arbre d'Halloween, conte fantastique et poétique, tout l'univers de Ray Bradbury : l'enfance, les voyages, l'automne, la mort... On retrouve également le talent qui en a fait l'un des plus grands auteurs du XXe siècle. -
451 degrés Fahrenheit représentent la température à laquelle un livre
s'enflamme et se consume. Dans cette société future où la lecture,
source de questionnement et de réflexion, est considérée comme un
acte antisocial, un corps spécial de pompiers est chargé de brûler
tous les livres dont la détention est interdite pour le bien
collectif. Guy Montag, le pompier pyromane, se met pourtant à rêver
d'un monde différent, qui ne bannirait pas la littérature et
l'imaginaire au profit d'un bonheur immédiatement consommable. Il
devient dès lors un dangereux criminel, impitoyablement pourchassé
par une société qui désavoue son passé. Bradbury y critique les
méfaits de l'émergence d'une culture de masse. Comme le décrit le
pompier Beatty dans le roman, l'émergence d'une telle société n'a été
rendue possible que par l'émergence d'une culture de masse, facilitée
par la déliquescence du système scolaire : « Le cinéma et la radio,
les magazines, les livres sont nivelés par le bas en une vaste soupe
». Les gens se sont désintéressés de la culture et ont préféré faire
du sport ou regarder la télévision.