Dans un ancien hangar de la SNCF, quelque part dans la Champagne profonde, la Senhora Doutora exerce au noir le métier de psychothérapeute.
Réfugié dans la maisonnette voisine depuis qu'il a perdu sa ferme du Sombrevoir, le père Manouvrier tente d'écrire le récit de ses rêves. Hélas l ils se font de jour en jour plus rares. Pour continuer à écrire, il demande à la Senhora de lui raconter les rêves de ses patients. Leur petit commerce s'accompagne d'aimables privautés favorisées par la cachaça brésilienne. Mais ces excellentes relations courent un risque mortel : la Senhora menace de révéler les infidélités conjugales du seul ami de Manouvrier, le pharmacien du village.
Comment le père Manouvrier fera-t-il cesser cet odieux chantage ?
Le français d aujourd hui évolue sous nos yeux à un rythme stupéfiant. Il conserve une bonne part de ses caractères de jadis et il s enrichit des innombrables innovations lexicales que lui apportent les mutations de la société et de ses moeurs.
Cet ouvrage cherche à «retrouver Saussure» sur les points les plus aigus de ses perplexités, voire de ses angoisses. Car la langue et les autres systèmes de signes sont pour lui à la fois «système serré» et «substance glissante». Pour le suivre, le trajet, ardu, est de bout en bout passionnant.
La littérature a des relations intimes avec la lettre, à tous les sens du mot. Cet ouvrage fait resurgir ces relations. On y découvre que la théorie littéraire et l'écriture de fiction en viennent parfois à se confondre, par exemple chez Jarry, qui osa avancer qu'«il n'y a que la lettre qui soit littérature».
Il faut de tout pour faire un immeuble : un architecte, un propriétaire, une concierge, et, surtout, des locataires.
Le 26 bis rue Pougens, à Montrouge, abrite quinze familles. Au rez-de-chaussée, deux vieilles demoiselles infirmes dorlotent leur neveu, ce demeuré de Bornichet. Il se prépare consciencieusement au métier un peu inquiétant qui lui est promis à l'hôpital voisin. Au premier, le docteur Ménétrier et sa trop jolie femme Solange se déchirent, séparés à la fois par leurs différends sentimentaux et leur rivalité professionnelle.
Dans une chambre de bonne du sixième, le vieux père Gandillot médite amèrement sur les raisons de l'exil auquel l'a condamné son aristocratique épouse. C'est un garagiste retraité de soixante-quinze ans, Joël Escrivant, qui a fait le projet d'écrire les histoires entrelacées de tous les locataires du " bel immeuble ". Il découvre progressivement les joies et, surtout, les angoisses de la création littéraire.
Réussira-t-il vraiment à mener son ouvrage jusqu'à son terme ?
Cent ans, peu s'en faut, après sa mort, saussure continue à susciter les passions : articles et livres s'accumulent, partout dans le monde.
Pourquoi cet intérêt pour un linguiste, au moment où la linguistique, à ce qu'on dit, commence à ennuyer ? c'est que la longue méditation de saussure sur le langage et les langues est l'une des plus profondes qui soient. avec une patience infinie, souvent teintée d'angoisse, saussure explore toutes les " cavernes " - c'est son mot - du langage. les difficultés offertes par la " duplicité " fondamentale de l'objet sont telles que saussure ne consentira jamais à publier les résultats de ses méditations : ils ne seront connus qu'après sa mort, parfois longtemps après.
Mais chemin faisant, il aura rencontré les " parentés " entre le langage et ces autres " sémiologies " que sont l'écriture, la légende et la mythologie, et se sera douloureusement heurté à l'énigme des " anagrammes " dans la poésie. l'effet de cette réflexion inachevée sera déterminant, tant pour la linguistique que pour la sémiotique, et, au-delà des sciences du langage, pour toutes les sciences de l'homme : qu'on pense à merleau-ponty, à lévi-strauss ou à lacan.
Avec une patience qu'il voudrait comparable à celle du grand linguiste, michel arrivé a cherché à explorer les " anfractuosités " de la pensée de saussure.
Ce livre cherche à rendre compte de la démarche d'un linguiste cherchant à entrer par la voie du langage dans le domaine de l'inconscient. De ses lectures psychanalytiques, l'auteur a conservé les éléments qui lui semblent pertinents, en particulier une confrontation entre Freud et Jarry à propos d'OEdipe. Un point de vue original.
La Grammaire d'aujourd'hui est un traité complet de linguistique française : de la phonétique à la sémantique, de la morphologie à la syntaxe, sans oublier l'orthographe ni les problèmes sociolinguistiques. L'information est présentée sous la forme d'environ 800 articles classés alphabétiquement, ce qui en rend la consultation particulièrement aisée.
Moderne, mais sans prétention ni pédantisme ; informée, mais sans excès de formalisme ; complète, mais sans inutiles vétilles, la Grammaire d'aujourd'hui est l'outil de travail indispensable à toute personne qui s'intéresse au français : le lycéen du second cycle, l'étudiant - du premier cycle aux concours de recrutement - les enseignants, de la Maternelle à l'Université. Et puis, fondamentalement, l'usager de la langue - vous et nous, en somme - qui ne veut pas parler ni écrire sans savoir comment il le fait.
C'est le problème des rapports entre le langage et l'inconscient qui est, par un linguiste, posé dans ce livre. D'abord sous l'aspect de deux filières historiques : celle qui s'établit entre Saussure et Freud par les soins, après coup, de Lacan. Et celle qui serpente de Freud à Lacan par l'intermédiaire de ce grand livre méconnu qu'est L'Essai de grammaire de la langue française de Damourette et Pichon. Après quoi sont étudiés trois problèmes spécifiques, entre tous révélateurs : le sens opposé des mots, les célèbres formules négatives de Lacan sur le rapport sexuel et le métalangage - de l'un et l'autre il est dit qu'"il n'y en a pas" -, enfin le problème du style dans ses rapports avec l'inconscient.
Depuis plus d'une quinzaine d'années, nous pratiquons cette formule d'enseignement faite de dossiers radiologiques volontairement non spécialisés, mais issus de l'ensemble des spécialités d'imagerie médicale. C'est la réussite de ces journées qui nous a incités à publier nos cas cliniques qui sont présentés sous la forme d'une brève histoire clinique, d'une iconographie significative et de quelques questions orientant la démarche diagnostique. Dans la réponse, est présenté un développement concernant la pathologie en question. Ce type d'ouvrage, peu courant en France, est extrêmement répandu Outre-Atlantique. Ce sont les classiques « Teaching files ». Il s'agit effectivement de façon variée, attrayante et ludique, d'augmenter, de perfectionner ou de réviser ses connaissances.
Un village, près de fribourg, en allemagne.
Le nazisme règne sur le pays, la guerre se prépare, puis éclate. une petite fille réussit à être à peu près heureuse. avec sa grand-mère, institutrice retraitée, elle apprend à écrire, aux deux sens du mot : elle trace avec délices les belles lettres de l'écriture gothique, et elle commence à composer des contes, sur le modèle des frères grimm. bientôt, hélas, sans qu'elle en décèle vraiment la cause, elle perdra, pour longtemps, le véritable don d'écriture qu'elle a eu jusqu'à l'âge de douze ans.
Une station de ski déserte, au début de l'été, une trentaine d'années plus tard. un notable de province, professeur de pharmacie et expert en mycologie, entreprend d'étrangler sa maîtresse, qui vient de lui signifier son congé. mais il manque d'expérience : elle survit. la jeune femme qui vient d'échapper à la mort ne serait-elle pas la petite fille allemande qui ne pouvait plus écrire ? on se pose la question avec une insistance croissante en lisant les récits alternés que le professeur et la " walkyrie " - elle aurait donc retrouvé le don de l'écriture ? - font de leur " lune de miel " passionnée et orageuse.
Une très vieille dame, Geneviève Briand-Lemercier ? C'est ce que l'état civil indique : quatre-vingt-onze ans. Mais en même temps une toute petite fille. Elle ne résiste à aucune tentation et se trouve réduite, chaque fin de mois, à vendre chez Gibert quelques-uns de ses livres. Et elle suit toujours à la lettre la consigne, donnée par son père il y a trois quarts de siècle, d'écrire chaque jour quelques lignes de son journal. Cependant, l'angoisse la point : Madame Bertrand, la prestigieuse professeure de graphologie et d'astrologie transcendantales, dont elle paie à prix d'or les leçons, lui donne la consigne de ne plus écrire, et même de " désécrire ". C'est que le poids de ses écrits est un obstacle à sa longévité. L'Immortalité ? Elle ne pourra l'atteindre qu'à condition de se défaire de tous ses vieux cahiers. La vieille dame entreprend dans la douleur son travail de " désécriture ". Mais peu à peu elle s'interroge : ne serait-il pas plus commode de tuer les êtres plutôt que les lettres ?
Cet ouvrage reprend le contenu des 79èmes journées d'enseignement post-universitaire de l'hôpital Saint-Antoine.
Depuis plus d'une dizaine d'années, nous pratiquons cette formule d'enseignement faite de dossiers radiologiques volontairement non spécialisés, mais issus de l'ensemble des spécialités d'imagerie médicale. C'est la réussite de ces journées qui nous a incité à publier nos cas cliniques qui sont présentés sous la forme d'une brève histoire clinique, d'une iconographie significative et de quelques questions orientant la démarche diagnostique.
Dans la réponse, est présenté un développement concernant la pathologie en question. Ce type d'ouvrage, peu courant en France, est extrêmement répandu outre Atlantique. Ce sont les classiques "Teaching files". Il s'agit effectivement de façon variée, attrayante et ludique, d'augmenter, de perfectionner ou de réviser ses connaissances.
Fait le point sur les liens, les apports mutuels et les divergences entre linguistique et psychanalyse. Cette rencontre a réuni des linguistes et des psychanalystes qui ont échangé et confronté leurs points de vue.