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Littérature
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Il fallait la raconter, cette spirale. La spirale de ceux qui tournent en rond entre le virtuel et la réalité. Qui perdent pied à mesure que s'estompe la frontière entre les écrans et les choses, les mirages et le réel, le monde et les réseaux. Le cercle vicieux d'une génération qui se connecte à tout, excepté à la vie. N.D. L'Antimonde est le premier métavers qui réplique la planète Terre à l'identique. Ce monde artificiel offre à chaque utilisateur la possibilité d'avoir en ligne, via son avatar, une vie plus riche et plus folle. Julien Liberat, professeur de piano frustré, s'est, depuis la crise sanitaire, laissé submerger par les écrans. L'Antimonde lui ouvre la voie d'un grand destin. Un roman vertigineux sur la frontière entre réel et virtuel, une plongée irrésistible dans le « charme du néant ». C'est à la fois une tragédie, une satire sociale, un drame digital et psychologique, qui dénonce un monde tout proche, une aberration surgie de la Silicon Valley pour nourrir des âmes vides avec des pixels...
Captivant, terrifiant et burlesque. Le Figaro magazine.
Le premier bon roman sur le métavers. L'Express.
Choix Goncourt de l'Orient 2022. -
Peut-on s'arrêter de fumer sans oublier le fumeur qu'on a été ?
Dans ce livre à mi-chemin entre l'essai et le récit, Nathan Devers raconte sa vie à la lumière de la relation qu'il a entretenue, pendant plus de dix ans, avec le tabac. Il revient sur des expériences qu'ont sans doute partagées la plupart des fumeurs : la première cigarette, l'apparition de la dépendance, ses effets bénéfiques et néfastes, l'incapacité de faire quoi que ce soit sans « en allumer une », les vaines tentatives de sevrage - et puis l'invention d'une méthode, résolument personnelle, pour en finir avec cette addiction.
Parallèlement à cette confession, Nathan Devers développe une réflexion sur l'histoire de la cigarette et son imaginaire. Qu'est-ce qui distingue le fumeur mondain du fumeur invétéré ? Comment expliquer que les écrivains, si loquaces lorsqu'il s'agit de parler des drogues ou de l'alcool, aient accordé si peu de place à la cigarette ? Existe-t-il pour autant un espace fumeur de la littérature ? C'est un tel espace que l'auteur s'emploie à construire, en faisant dialoguer quelques fumeurs mythiques, de Michel Houellebecq à Pierre Louÿs en passant par Italo Svevo, Roland Barthes et un certain Maurice de Fleury...
A l'heure où la cigarette fait l'objet d'une quasi-prohibition, ce livre n'est ni une apologie du tabac ni un traité hygiéniste, mais un hommage, teinté d'humour et de mélancolie, adressé à cette espèce en voie de disparition qu'incarnent les fumeurs.
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" Il y a quelques mois, j'étais encore un graphiste comme on en trouve des milliers à Paris. Et voici que j'ai tout abandonné, mon travail, mes tableaux numériques, mes amis - et ce pour quelle raison ? J'ai tout simplement habité en face d'un cimetière et j'ai passé un an à vivre sous sa fascination. Si je racontais cette histoire à quelqu'un, qui me prendrait au sérieux ? " Cette histoire, c'est celle de Léonard, qui, en emménageant dans cet appartement, arrêtera aussi de fumer, se mettra à la musculation et aux jeux de hasard, et tentera de retrouver Alma, son premier amour.
Est-ce la présence de ces morts, tout proches, qui l'incite à bouleverser sa vie ? Dans ce singulier premier roman aux allures de quête existentielle, Nathan Devers rapproche les vivants et les morts pour tenter de faire émerger un sens à cette agitation que peut constituer la vie - entre ciel et terre.