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Romance
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Je suis Syd Ollivier, poète et, surtout, chanteur de Camden Town. Bienvenue dans mon univers déjanté. Vous voulez connaître mon histoire ? C'est aussi celle de mon groupe de rock devenu célèbre, celle de ma copine (la plus givrée des Anglaises), celle de mon âme soeur (reste à savoir si elle existe), celle de Stan, mon frère de coeur, et, au départ, celle de mon pote Vince. Une nuit, il a écrit une chanson qui a scellé notre destin à tous. Son titre ? Nevermore. Car jamais plus il ne reverra son père, jamais il ne connaîtra la gloire, jamais Stan ne me pardonnera, jamais plus les Camden ne rejoueront ensemble, jamais plus je ne goûterai aux paradis artificiels et jamais je n'irai aux Etats-Unis. Parce qu'il y a un truc que j'ai oublié de vous dire : le jour de mes dix-huit ans, je suis mort. Tout ça, c'est la faute d'une guitare.
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Bifrost n.85 : dossier Jean Ray
Revue Bifrost
- Le Bélial' Éditions
- Bifrost
- 26 Janvier 2017
- 9782913039827
Né à Gand le 8 juillet 1887, Raymond Jean Marie de Kremer adopte pour certains récits le pseudonyme de Jean Ray en 1912. Collaborateur de très nombreux journaux, il publie dans tous les genres, et dans deux langues (flamand puis français) quelque 6500 textes au long de sa carrière. De 1932 à 1938 - parallèlement à ses contes et récits -, l'écrivain belge rédige plus d'une centaine de fascicules des aventures de Harry Dickson. A compter de la Deuxième Guerre mondiale, il se consacre définitivement au « réalisme panique » dont il est le maître, rencontrant ses premiers très grands succès avec Malpertuis et La Cité de l'indicible peur (tous deux en 1943). Il meurt à Gand le 17 septembre 1964. Un vibrant hommage lui est rendu en septembre 1980, le plaçant dans la descendance de Hoffman, Poe et Lovecraft.
Influencée par Charles Dickens et, dans une moindre mesure, William Hope Hodgson, l'oeuvre de Jean Ray, qui doit aussi beaucoup au roman gothique anglais du XVIIIe, est aujourd'hui considérée comme centrale dans le champ littéraire du fantastique mondial.
La Cité de l'indicible peur sera adapté au cinéma par Jean-Pierre Mocky en 1964 sous le titre de La Grande frousse (film que sera remonté en 1972), avec Bourvil dans le rôle de Triggs. Malpertuis sera pour sa part adapté par Harry Kumel en 1971, avec Mathieu Carrière, Orson Welles, Michel Bouquet et Sylvie Vartan.
Exceptionnel, le présent dossier est coordonné par l'universitaire Arnaud Huftier, spécialiste mondial de l'auteur à qui l'on doit la réédition en cours d'une intégrale raisonnée de Jean Ray chez Alma éditeur, et François Angelier, auteur, producteur et animateur de l'émission Mauvais Genres sur France Culture.