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CLAAE
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Le récit étonnant de la vie d'un personnage haut en couleurs !
Appelé familièrement « la chevalière » parce qu'il avait pris l'habitude, sur ses vieux jours, de s'habiller en femme en souvenir d'une jeune femme créole qu'il avait aimée, le chevalier de Fréminville fut une des figures les plus curieuses du XIXe siècle. Entré dans la marine en 1801, il prit part à l'expédition de Saint-Domingue. Après 1831, il se spécialisa dans les antiquités de Bretagne.
L'auteur s'inspire librement des mémoires de Fréminville pour nous raconter sa vie de voyages.
EXTRAIT
Mon amour de la mer, de précoces lectures de voyages, un goût inné pour les sciences naturelles, décidèrent de ma vocation de marin, - marin au service de l'Etat, car j'eus toujours une instinctive répugnance du commerce.
Nous habitions Paris. Quand j'approchai de ma quinzième année, mon père fut parler à des amis qu'il avait au ministère de la Marine. Grâce à leur protection, je reçus un brevet de volontaire ou élève. C'était en novembre 1801.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Eugène Herpin, né le 11 avril 1860 à Saint-Malo, mort à Paramé (aujourd'hui Saint-Malo) le 22 février 19422 est un avocat et historien local français. -
De 1470 à 1547, le récit de l'incroyable ascension des frères pirates Barberousse !
Les frères Aroudj et Khaïr Eddin dits Barberousse, régnèrent à Alger au XVIe siècle. À la mort du premier en 1518, son cadet fut proclamé général de la mer et souverain d'Alger par tous les capitaines corsaires. Sélim puis Soliman II mirent à sa disposition les forces navales turques. Leur confiance lui permit d'enchaîner les conquêtes, d'écumer la Méditerranée et de semer la terreur sur ses côtes auprès de la population par des atrocités, des pillages...
Charles Farine, après de minutieuses recherches dans les archives et publications d'historiens arabes et espagnols, publia cet ouvrage en 1869.
Un récit sur la piraterie du XVIe siècle à la fois passionnant et richement documenté.
EXTRAIT
Mais les victoires de Fernand de Cordoue, de Pierre de Navarre, de Ximénès lui-même tournèrent contre le but qu'ils s'étaient proposé, et la piraterie, souvent vaincue, sans cesse renaissante, sembla grandir par ses défaites mêmes. Singulier résultat ! que nous verrons se reproduire sans cesse dans le cours de cette histoire de deux hommes qui, par leur génie, par leur courage, par leurs crimes même, parvinrent, du seuil d'une chaumière, à gravir les marches d'un trône.
Ces deux hommes sont Baba Aroudj et Khaïr-Eddin, plus connus sous le nom des Barberousse. -
Journal d'un aventurier du 18ème siècle !
Sa destinée le fit échapper à la disparition de tous les membres de l'expédition de Jean-François de La Pérouse et des frégates l'Astrolabe et la Boussole à Vanikoro dans l'océan Pacifique. Débarqué au sud de la péninsule du Kamtchatka après deux années de navigation, Jean-Baptiste Barthélemy de Lesseps a franchi les fleuves, les lacs gelés, les terrains hostiles, changeant d'équipages et de guides à de multiples reprises pour amener à Versailles au péril de sa vie les documents et nouvelles que lui avait confiés La Pérouse. Son journal a été publié pour la première fois en 1790.
Plongez dans les mémoires d'un homme qui a franchi fleuves, lacs gelés, et terrains hostiles, changeant d'équipages et de guides à de multiples reprises pour amener à Versailles, au péril de sa vie, les documents contenant d'importantes nouvelles.
EXTRAIT
Le dernier coup de collier
En sortant de Gavenki, nous avions quitté la côte de l'est ; celle de l'ouest se présenta à nous à deux verstes de Poustaretsk ; de sorte que nous avions traversé cette partie du Kamtchatka dans toute sa largeur, qui n'est, comme l'on voit, que de deux cents verstes, c'est-à-dire de cinquante lieues. Nous fîmes ce trajet plus à pied qu'en traîneaux : nos chiens étaient si faibles que nous préférions de nous fatiguer nous-mêmes pour les soulager, rarement encore en allaient-ils plus vite. Nos conducteurs ne pouvaient les faire avancer qu'en s'attelant comme eux pour les aider à tirer nos voitures, et nous les agacions en leur montrant un mouchoir que nous tournions en forme de poisson ; ils suivaient cet appât qui fuyait devant eux, à mesure qu'ils s'approchaient pour s'en saisir.
Arrivée à Poustaretsk
C'est par ce moyen que nous vînmes à bout de franchir la montagne qui mène à Poustarestk. Je me crus sauvé en mettant le pied dans ce hameau. Hélas ! nous y trouvâmes les réservoirs à poissons absolument vides.
Férocité des chiens
Pendant que nous cherchions en vain, on avait dételé les chiens. Dès qu'ils furent au poteau, ils se jetèrent sur leurs liens et sur leurs harnais ; en une minute tout fut dévoré. En vain essaya-t-on de les retenir ; la plus grande partie s'échappa dans la campagne où ils erraient çà et là, mangeant tout ce que leurs dents pouvaient déchirer. Il en mourait à tous moments quelques-uns qui devenaient aussitôt la proie des autres. Ceux-ci s'élançaient sur ces cadavres et les mettaient en pièces : chaque membre était disputé au ravisseur par une troupe de rivaux qui l'attaquaient avec la même furie ; s'il succombait sous le nombre, il était à son tour l'objet d'un nouveau combat. Pour nous défendre nous-mêmes contre ces chiens affamés, nous étions réduits à ne point sortir sans nos bâtons, ou sans des armes qui puissent les écarter. À l'horreur de les voir ainsi s'entre-dévorer, succédait le triste spectacle de ceux qui assiégeaient la yourte où nous demeurions. Ces pauvres bêtes étaient toutes d'une maigreur à faire compassion ; elles pouvaient à peine remuer : leurs hurlements plaintifs et continuels semblaient nous prier de les secourir, et nous reprocher l'impossibilité où nous étions de le faire. Plusieurs qui souffraient autant du froid que de la faim se couchaient au bord de l'ouverture extérieure, pratiquée dans le toit de la yourte, et par où s'échappe la fumée ; plus ils sentaient la chaleur et plus ils s'en approchaient ; à la fin, soit faiblesse, soit défaut d'équilibre, ils tombaient dans le feu sous nos yeux. -
Dans les pas d'un explorateur
Un possible passage maritime au Nord-est situé entre les océans Atlantique et Pacifique avait été envisagé depuis le début du XVIe siècle. Adolf Nordenskild est le premier explorateur occidental à parcourir entièrement la voie navigable septentrionale de l'Europe et de l'Asie. La baleinière Vega quitte la Suède le 22 juin 1878 avec à son bord un équipage de vingt et un hommes, des officiers et des scientifiques. Après avoir navigué le long de la côte sibérienne, Nordenskild et son équipage passent l'hiver bloqués par les glaces à une journée du détroit de Béring. Cet hivernage forcé de dix mois est mis à profit pour étudier les moeurs des peuples des confins de la Sibérie, les Tchouktches. Au dégel, ils poursuivent jusqu'au Japon durant l'été 1879, atteignant Yokohama le 2 septembre. Nordenskild retourne en Suède via le canal de Suez et arrive à Stockholm le 24 avril 1880. C'est ce périple qui est relaté dans cet ouvrage.
Cet ouvrage est composé d'une autobiographie de l'auteur et de lettres écrites au cours de son incroyable voyage aux confins de la Sibérie et de l'Alaska !
EXTRAIT
Notre voyage, vous vous le rappelez, a été lent à ses débuts. La tempête et le vent contraire nous retinrent à Maso jusqu'au 25 juillet : ce ne fut que le soir de ce même jour que nous pûmes enfin lever l'ancre. Pour éviter la mer extrêmement houleuse qu'avait soulevée la rude tempête des jours précédents, nous fîmes route d'abord par le détroit de Magero et doublâmes Nordkyn. De là nous gouvernâmes sur le Goucinoï Nos (Gaskap), situé sur la côte occidentale de la Nouvelle-Zemble. Quoique je me fusse proposé, ainsi que j'ai eu précédemment l'honneur de vous en informer, de pénétrer dans la mer de Kara par le détroit le plus méridional qui y donne entrée, le Yougorski Char, nous mîmes le cap plus haut vers le nord. En effet, l'expérience l'a démontré, les glaçons qui, souvent bien avant en été, flottent dans la baie formée entre la côte occidentale de l'île de Vaïgatch et la terre ferme, entravent singulièrement la navigation dans ces parages, si l'on ne remonte pas jusque vers le Goucinoï Nos pour longer ensuite la côte occidentale de la Nouvelle-Zemble et de l'île de Vaïgatch jusqu'au Yougorski Char. Mais cette précaution était inutile cette année, car nous atteignîmes le détroit de Yougor sans voir de glace.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Adolf Erik Nordenskjld (1832-1901) est un scientifique explorateur russe qui dut prendre la nationalité suédoise en raison de ses opinions politiques. À partir de 1858, il explore le Groenland, le Spitzberg, la mer de Kara et tente de rejoindre l'océan Pacifique par le détroit de Béring. Finalement, il réussit et devient le premier explorateur occidental à rejoindre le Japon par le passage du Nord-est lors de son expédition de 1878 1879. -
L'auteur retrace à la façon d'un journal de bord les aventures et les combats du commandant français dans l'océan Indien.
À partir d'archives et de témoignages de compagnons de Suffren, Charles Cunat élabore une biographie de Pierre-André de Suffren, chef d'escadre, commandant des forces françaises en Inde et vice-amiral de France.
Une biographie passionnante pour découvir les enjeux maritimes d'une époque d'exploration.
EXTRAIT
Paul de Suffren, chevalier, seigneur de Saint-Tropez, dont la famille est originaire de la ville de Salon, où elle existe encore, tenait un rang distingué parmi la noblesse de Provence, et résidait à son château de Saint-Cannat. Il épousa Mlle de Bruny de la Tour-d'Aigue, et, de son mariage, naquirent quatre garçons et deux filles.
L'aîné, marquis de Saint-Tropez, embrassa la carrière des armes. Il fut maréchal-de-camp, chevalier de Saint-Louis, et servit, en 1745, en qualité de maréchal-général-des-logis, sous les ordres du maréchal de Maillebois, en Italie. Maillebois avait remplacé le prince de Conti, et commandait, avec l'infant Dom Philippe, l'armée combinée des Français et des Espagnols.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Charles Cunat était un officier de marine. Il est né le 20 mai 1789 et mort le 21 février 1862.