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Editions du Sous-Sol
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Le motel du voyeur
Gay Talese
- Editions du Sous-Sol
- Feuilleton non Fiction
- 3 Octobre 2016
- 9782364682269
Le 7 janvier 1980, Gay Talese reçoit à son domicile new-yorkais une lettre anonyme en provenance du Colorado. Le courrier débute ainsi : "Je crois être en possession d'informations importantes qui pourraient vous être utiles." L'homme, Gerald Foos, confesse dans cette missive un secret glaçant : voyeur, il a acquis un motel à Denver dans l'unique but de le transformer en "laboratoire d'observation". Avec l'aide de son épouse, il a découpé dans le plafond d'une douzaine de chambres des orifices rectangulaires de 15 centimètres sur 35, puis les a masqués avec de fausses grilles d'aération lui permettant de voir sans être vu. Il a ainsi épié sa clientèle pendant plusieurs décennies, annotant dans le moindre détail ce qu'il observait et entendait - sans jamais être découvert. A la lecture d'un tel aveu, Gay Talese se décide à rencontrer l'homme. Au travers des notes et des carnets du voyeur, matériau incroyable découpé, commenté et reproduit en partie dans l'ouvrage, l'écrivain va percer peu à peu les mystères du Manor House Motel. Le plus troublant d'entre eux : un meurtre non résolu, digne d'une scène de Psychose, auquel le voyeur assisterait, impuissant.
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Vers la nuit ; un journal
John Hull
- Editions du Sous-Sol
- Feuilleton non Fiction
- 11 Mai 2017
- 9782364682993
Après avoir lutté des années durant contre des disques noirs qui envahissaient sa vue et subi plusieurs interventions chirurgicales, John Hull est devenu aveugle en 1983. Pour ne pas sombrer dans le désespoir, et pour tenter de comprendre, il raconte. La douleur de perdre le souvenir du visage de ses enfants, de sa femme. De sourire mécaniquement lors d'une conversation sans pouvoir distinguer en retour l'esquisse d'un sourire chez son interlocuteur. L'image qui tombe à jamais dans le néant, l'obscurité qui s'installe et l'enveloppe. Les réactions de son entourage, toujours bienveillantes, souvent maladroites. Il nous dévoile les détails les plus pratiques dus à son état. Comment appréhender un quotidien devenu un parcours semé d'embûches ? Comment rester père et éduquer ses enfants après avoir perdu la lumière à jamais ? À quoi rêve-t-on quand les ténèbres se sont installées pour toujours ?
Ce sont des mots d'une profonde justesse que John Hull a concentrés dans ce journal sensible et lumineux. Avec une extraordinaire honnêteté, il confie sa souffrance et ses tâtonnements, ses petites victoires et ses grands combats, sa lutte pour continuer de voir le monde autrement.
John Hull, décédé à l'âge de quatre-vingts ans, était professeur de théologie et chercheur. Lauréat de plusieurs prix dont trois Bafta, un documentaire intitulé Notes on Blindness retrace son histoire. -
La réceptionniste
Janet Groth
- Editions du Sous-Sol
- Feuilleton non Fiction
- 1 Février 2018
- 9782364682429
Janet Groth entre au New Yorker en 1957 - pour en repartir en 1978. Vingt-et-un ans de bons et loyaux services derrière le desk du plus prestigieux magazine américain. Elle y débarque toute jeune femme - dix-neuf ans, belle, ambitieuse, des étoiles plein les yeux et des rêves plein la tête - elle en ressort diplômée de littérature et professeur. Car au 18e étage de la mythique revue, Janet rêve d'écrire, un jour... Mais avant cela, il s'agit de répondre au téléphone, conseiller, accompagner, raccompagner, rassurer les conjoints, transmettre les messages de cette faune cosmopolite d'auteurs à contenter. Parmi ces personnages haut-en-couleurs, on retrouve Joseph Mitchell avec qui elle déjeune tous les vendredis, Muriel Spark, dont elle recueille les confidences ou encore E. B. White, un des auteurs phares du magazine. Et bien d'autres. Alors que la révolution sexuelle est en marche, Janet se libère, expérimente et s'interroge. Sur les hommes. Et sur la place des femmes dans une société civile et littéraire encore étriquée. Curieuse et entière, elle livre sans fausse pudeur ses passions d'un été, ses histoires amoureuses déçues autant que ses relations parfois houleuses avec certains de ses collègues masculins.
Vrai-faux roman d'apprentissage, Janet Groth dépeint dans La Réceptionniste le quotidien de ce temple du journalisme et par là-même une galerie de portraits d'une fraîcheur réjouissante. Un univers à la Mad Men : sorte de Peggy Olson, Janet Groth nous guide en coulisse, derrière le bureau de la réception, là où toutes les (bonnes) histoires commencent. -
Le vent dans les roseaux
Wendell Pierce
- Editions du Sous-Sol
- Feuilleton non Fiction
- 13 Mai 2016
- 9782364681484
Le 29 août 2005, l'ouragan Katrina frappe La Nouvelle-Orléans et dévaste tout sur son passage. Quelque temps après le désastre, une voix s'élève des décombres : celle de Samuel Beckett, à travers l'acteur Wendell Pierce, interprétant un Vladimir prophétique. " Vladimir : J'ai cru que c'était lui. Estragon : Qui ? Vladimir : Godot. Estragon : Pah ! Le vent dans les roseaux. " Face à tous ces foyers rasés, à ces administrations dépassées par le chaos, à des familles dispersés, perdues, cette pièce, jouée au milieu d'un paysage apocalyptique, offre une incroyable catharsis pour tous ces rescapés qui peinent à revenir sur les lieux du drame, sur leurs terres, pour lesquelles leurs aïeuls se sont battus. Car eux, qui viendra les aider ? Qui aida leurs parents à échapper au fouet des esclavagistes, aux violences silencieuses des ségrégationnistes, à tous ceux qui nièrent leurs droits civiques ? Si Wendell Pierce est mondialement connu pour avoir interprété l'inspecteur Bunk dans The Wire puis le tromboniste Antoine Bassiste dans Treme, on sait moins que l'acteur est également un artiste engagé, qui a grandi à Ponchartrain Park, la première banlieue afro-américaine construite aux États-Unis après la Seconde Guerre mondiale. Dans ce récit autobiographique, Wendell Pierce livre une histoire intime, simple et honnête sur sa Nouvelle-Orléans, nous plonge dans l'histoire de sa famille, de leurs combats incessants pour vivre, un voyage sur plusieurs générations, partant de l'Afrique noire et menant jusqu'à la prestigieuse Julliard School, où il étudiera le jour, errant la nuit dans les clubs jazz de New-York.
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Ton père honoreras
Gay Talese
- Editions du Sous-Sol
- Feuilleton non Fiction
- 29 Janvier 2016
- 9782364680784
Un mardi d'octobre 1964, un homme est enlevé. Il s'agit de Joseph Bonanno, alias "Joe Bananas', parrain d'une famille de la mafia new-yorkaise. Ainsi commence l'enquête de Gay Talese. Ainsi commence la "guerre des Bananes', conflit opposant les principales familles du crime organisé. Fascinante plongée dans l'univers de la Cosa Nostra, ce chef-d'oeuvre du journalisme, n'est ni un roman ni un livre d'histoire. Dans Ton père honoreras, rien n'est imaginaire, tout est vrai. Mais la vérité de la mafia est plus extraordinaire que la fiction. Et aussi plus émouvante.
Considéré par Tom Wolfe comme le père du "Nouveau Journalisme' - ce type de reportage croisant les exigences du journalisme aux techniques de la fiction - Gay Talese maître dans l'art d'évoquer "le courant fictif qui coule sous le flux de la réalité', capte dans l'ombre d'une histoire l'esprit d'une époque. -
L'homme aux portraits : une vie de Joseph Mitchell
Thomas Kunkel
- Editions du Sous-Sol
- Feuilleton non Fiction
- 12 Octobre 2017
- 9782364681989
Né en 1908 dans une ferme de tabac et de coton en Caroline du Nord, après de brèves études de médecine Joseph
Mitchell s'installe à New York en 1929 et devient reporter. D'abord pour le World et le Herald Tribune, puis le mythique New Yorker. L'attention au détail, le sens de la construction, l'art de l'inventaire, Joseph Mitchell éleva le reportage au rang d'art. Les lecteurs chérissaient ses papiers peuplés de marginaux, ses esquisses de portrait d'un clochard céleste, d'un roi des gitans, d'une tenancière de cinéma à dix cents, de dockers, de piliers et patrons de bar, de passants mélancoliques et de fiers-à-bras. En 1964, ses récits cessèrent tout à coup de paraître. Dilettante laborieux, Joseph Mitchell se rendait tous les matins au journal, accrochait à la patère manteau et chapeau, s'installait à son bureau, assemblait ses notes et tapait à la machine, mais pourtant ne publiait rien... Il hanta pendant près de trente ans la rédaction, devint peu à peu une sorte de Bartleby qui aurait troqué ses habits de scribe pour ceux d'un journaliste à la plume tarie, un homme qui préfère ne pas ou plutôt ne plus. L'Homme aux portraits : une vie de Joseph Mitchell révèle le mystère derrière l'oeuvre d'un des écrivains les plus importants et pourtant méconnus de la seconde moitié du XXe siècle, vénéré par Martin Amis, Salman Rushdie, Paul Auster ou Janet Malcolm. Se fondant sur des milliers d'archives et des dizaines d'entretiens, Thomas Kunkel tente de répondre à la question qui a obsédé lecteurs et critiques pendant des décennies : quel était le secret de Joseph Mitchell, "le parangon des reporters' ?
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Michel Cordillot -
Madeleine project
Clara Beaudoux
- Editions du Sous-Sol
- Feuilleton non Fiction
- 26 Mai 2016
- 9782364682108
#Madeleineproject, hashtag devenu le temps d'une folle course contre le temps, contre la mort et l'oubli, une formule magique qui convoque la vie comme un coquillage le bruit de l'océan. Clara Beaudoux dresse le portrait d'une anonyme pas à pas, tweet par tweet, un récit suivi par des milliers d'internautes captivés par ce reportage d'un genre nouveau, nommé "feuilleton 2.0" ou "tweet-documentaire". Ce livre réunit l'ensemble des tweets de la saison 1 et 2 du Madeleine Project en un recueil-reportage, comme ces "Petites Madeleines" de Marcel Proust "moulées dans la valse rainurée d'une coquille de Saint-Jacques".