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Philippe Rey
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Printemps 1972 : le New York Times Magazine publie un long article qui connaît un immense succès. La signataire de ce discours original sur la jeunesse, Joyce Maynard, dix-huit ans, en première année d'université à Yale, reçoit des centaines de lettres enthousiastes, parmi lesquelles celle de J. D. Salinger, cinquante-trois ans, (dont elle n'a jamais lu une ligne). S'ensuit une correspondance soutenue entre la jeune étudiante et l'auteur-culte de L'Attrape-coeurs. Très vite, sur les instances de celui-ci, Joyce abandonne Yale et ses études pour aller partager avec son admirateur une vie faite dun splendide isolement et d'ascétisme culinaire. Mais, au fil des mois, les problèmes se multiplient au sein de ce couple improbable. Acupuncture et homéopathie n'y pourront rien : laissée en proie à un désarroi total, Joyce est congédiée d'une manière aussi cruelle qu'inattendue. Vingt-cinq ans plus tard, divorcée et mère de trois enfants, devenue elle-même un écrivain confirmé, elle tente de raconter cette histoire et d'y trouver une explication dans ce livre. Elle décrit son adolescence entre un père poète alcoolique et une mère décidée à faire de sa fille un prodige littéraire, mais surtout, avec une franchise parfois jugée choquante, elle analyse son combat désespéré pour retrouver son équilibre après que Salinger a mis fin à leur liaison. Une liaison étrange et dévastatrice dont le récit porte un éclairage peu banal sur l'idole des lettres américaines.
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J'ai réussi à rester en vie
Joyce Carol Oates
- Philippe Rey
- Roman étranger
- 19 Juillet 2013
- 9782848763590
Le matin du 11 février 2008, Raymond Smith, le mari de Joyce Carol Oates, s'est réveillé avec un mauvais rhume. Il respire mal et son épouse décide de l'emmener aux urgences où l'on diagnostique une pneumonie sans gravité. Pour plus de sûreté, on le garde en observation. Une semaine plus tard, au moment même où il devait rentrer chez lui, Raymond meurt d'une violente et soudaine infection nosocomiale. Sans avertissement ni préparation d'aucune sorte, Joyce est soudain confrontée à la terrible réalité du veuvage. Au vide. À l'absence sans merci. 'ai réussi à rester en vie est la chronique du combat d'une femme pour tenter de remonter de ce puits sans fond. De poursuivre une existence amputée du partenariat qui l'a soutenue et définie pendant près d'un demi-siècle. En proie à l'angoisse de la perte, à la désorientation de la survivante cernée par un cauchemar de démarches administratives et les absurdités pathétiques du commerce du deuil -, Oates décrit l'innommable expérience du chagrin, dont elle ne peut s'extraire qu'à grand peine, de temps à autre, en se tournant vers ses amis. Avec sa lucidité coutumière, parfois sous-tendue d'un humour noir irrésistible (quand, par exemple, elle se lamente sur l'absurdité des luxueux paniers gargantuesques de saucissons et de pop corn au chocolat déposés devant sa porte en manière de condoléances), elle nous offre à travers ce livre - qui ne ressemble à rien de ce qu'elle a écrit jusqu'ici - non seulement une émouvante histoire d'amour mais aussi le portrait d'une Joyce Carol Smith inconnue et formidablement attachante. " Admirable Joyce Carol Oates, voilà le qualificatif qui vient à l'esprit en refermant ce livre troublant de justesse, personnel, digne [...] l'un des plus beaux textes jamais écrits sur l'amour. " Sabine Audrerie, La Croix " Le résultat est bouleversant. " Florence Noiville, Le Monde des livres " Un cri du coeur à la gloire de l'écriture. " Armelle Thoraval, Elle " Transparente, Oates confesse sans tricher, comme une décharge de larmes silencieuses. " Emily Barnett, Les Inrockuptibles " Une analyse fine du sens de la perte. " Virginie François, Marianne
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La réédition de l'autobiographie d'un grand écrivain et artiste, passionnément amoureux
" Les images de notre mémoire ont besoin de soin et d'entretien. Voilà l'histoire de ma première vie, elle recouvre un demi-siècle, elle va de la Perse des mages à nos temps modernes, en passant par la Russie des tsars bouleversée par la Révolution ; du Téhéran des années 30 - où je suis né - au massif des Maures où j'ai vécu avec la femme de ma vie. Pour écrire mon histoire, puis "notre histoire', il m'a fallu y inclure tous ceux qui m'ont fait et les mettre dans leur exacte lumière. J'ai cherché à m'y ressembler, à découvrir ma cohérence à travers mes multiples métamorphoses. "
Serge Rezvani
Autobiographie magnifique d'un grand écrivain et artiste,
Le testament amoureux est une déclaration d'amour comme on n'en fait plus. Serge Rezvani y raconte son enfance, la rencontre avec Lula - l'amour de sa vie -, sa passion pour la peinture, son entrée en littérature, ses amis, parmi lesquels Jeanne Moreau qui viendra s'installer près de chez lui, son combat pour l'Iran et les prisonniers politiques...
De ce chant magique écrit en 1981 émerge aussi une longue et dense méditation sur la création, les nuits d'insomnie, notre monde, nos amitiés, nos fragilités, nos angoisses et notre fureur de vivre. -
Retrouvés récemment à Florence dans les archives personnelles d'Andreï Arsenievitch Tarkovski, ces récits passionneront tous ceux qui aiment l'oeuvre du cinéaste. Rédigés, comme les poèmes qui les accompagnent, entre 1960 et juillet 1962 - l'auteur a tout juste trente ans -, ces textes sont de véritables tableaux impressionnistes : la neige, le ciel et la taïga servent de rideaux de scène à de mini drames, d'émouvantes et parfois cruelles plongées au coeur de l'âme et de la vie russes, de rencontres avec des personnages de femmes, amantes ou mères, à la fois fugitives et si présentes. On ne peut que succomber au charme - et à la force - de ces écrits de jeunesse dont chaque page annonce la naissance du prodigieux auteur d'Andreï Roublev.
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" Écrire est... une drogue, douce, irrésistible, et épuisante, " affirme Joyce Carol Oates dans cet important et fascinant récit d'une partie de sa vie, qu'elle entreprend le 1er janvier 1973. Âgée alors de 34 ans et déjà établie comme une formidable romancière et nouvelliste, J. C. Oates a consolidé sa réputation littéraire avec un National Book Award. Dans les années très productives qui suivront, elle continue parallèlement de tenir son journal qui, déposé aujourd'hui aux archives de l'université de Syracuse, contient plus de 4 000 pages dactylographiées. Bien que détestant être qualifiée de prolifique, Oates écrit chaque jour avec une énergie fiévreuse : elle utilise elle-même le mot " obsédée ". Addition précieuse à une oeuvre remarquable, ce Journal est un large fragment d'autobiographie de l'un des auteurs américains les plus populaires et les plus respectés. De ces lignes " écrites au fil de la plume et spontanément " émerge un portrait non expurgé de l'artiste en femme, écrivain, professeur, amie. Joyce Carol Oates parle de manière à la fois très franche et très émouvante de son mariage (avec Raymond Smith), de sa vie d'enseignante (à Windsor puis à Princeton), de son manque d'instinct maternel et des heures qu'elle passe au piano - une obsession presque égale à celle de l'écriture. Sa réputation croissante dans le monde littéraire l'amène à des rencontres et des amitiés avec d'autres écrivains connus dont Philip Roth, John Updike, Susan Sontag, Joan Didion et bien d'autres. Mais, jamais très confortable avec les signes extérieurs de la célébrité, Oates ne cesse de se réfugier dans sa vie intérieure à la poursuite de son oeuvre. Une oeuvre dont ce Journal est à coup sûr une pièce majeure.
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Qui parle en vous ? Qui vous raconte les histoires qu'à votre tour vous transmettrez ? Pour répondre à ces interrogations, Gisèle Pineau a choisi de remonter le cours des vies de quatre femmes. Celles qui l'ont construite. Angélique, l'ancêtre esclave, qui connut les temps perturbés de l'abolition puis du rétablissement de l'esclavage, gagna sa liberté et finit par épouser le Sieur Pineau. Julia, la grand-mère, profondément attachée à son pays Guadeloupe, mais contrainte à l'exil pour fuir un mari trop violent. Gisèle, la grand-tante, qui se laissa mourir de chagrin à vingt-sept ans, après avoir perdu son jeune époux. Et puis Daisy, la mère, qui, au plus gris de l'exil et de ses malheurs, se tint toujours debout pour ses enfants et rêva sa vie dans les romans d'amour. Avec son livre le plus personnel - et peut-être le plus émouvant -, Gisèle Pineau fait revivre ses quatre femmes dans la " geôle noire " de la mémoire. Quatre femmes, quatre époques de l'histoire antillaise, quatre inoubliables destins.
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Une quête de sexe et d'amour dans le San Francisco gay des années 70-80, qui est aussi construction de soi
Été 1977, Kevin Bentley a vingt et un ans quand il s'échappe de son Texas natal puritain pour s'installer à San Francisco. Le jeune homme, émerveillé, découvre une ville mythique dont quelques rues constituent le coeur de la communauté gay, alors en ébullition. À l'affût de chaque silhouette, de chaque regard, il consigne dans son journal ses nombreuses rencontres et son intense vie sexuelle : un moment suspendu d'hédonisme et d'insouciance avant l'arrivée tragique du sida.
Survivant avec un humour intact aux incendies, drogues et petits copains psychotiques, Kevin Bentley décrit les animaux certes sauvages, mais aussi vulnérables, qui peuplent cet eldorado des désirs et de leur assouvissement. Drôles, parfois mélancoliques, souvent jouissives, les pages de ces carnets donnent à lire dix-neuf ans d'un apprentissage du plaisir et des hommes. Une quête de sexe et d'amour qui est aussi construction de soi. -
Un portrait émouvant de Philip Roth par son plus proche ami, une méditation sur l'amitié et la perte
En revenant sur vingt ans d'amitié avec Philip Roth, Benjamin Taylor fait le portrait sans fard de celui qui fut son complice, et restitue l'un des plus grands écrivains américains dans son humanité. Au cours de ces mémoires conçus comme autant d'instants de vie, le lecteur découvre l'intimité de deux hommes liés par une passion commune pour la littérature et par une loyauté totale l'un envers l'autre.
Honnête, Benjamin Taylor témoigne d'un Philip Roth érudit, inflexible, à l'humour incisif et au charme sibyllin ravageur. Avec tact et poésie, l'auteur jette une lumière neuve sur son enfance, son attachement à Newark, la petite ville près de New York où il a grandi, son rapport à l'amour, les difficultés et les fragilités de sa vieillesse, la façon dont il envisageait son travail d'écriture, son oeuvre et la place de la littérature dans le monde.
Philip Roth a eu raison d'encourager Benjamin Taylor à écrire : il y apparaît dans son émouvante vérité. -
L'homme qui avait raison : vie et destin de David Servan-Schreiber
Hélène Mathieu
- Philippe Rey
- Document
- 7 Octobre 2021
- 9782848768991
La première biographie d'un homme attachant qui a révolutionné le rapport de millions de personnes à leur santé
Né en 1961 à Paris, David Servan-Schreiber est éduqué par son père Jean-Jacques dans un but : changer le monde. Tandis que ses études de médecine aux États-Unis font de lui un brillant psychiatre et chercheur en neurosciences, on lui découvre, à tout juste trente ans, une tumeur très agressive au cerveau. Pris en charge rapidement, il rechute neuf ans plus tard. Alors directeur d'un centre de médecine alternative à Pittsburgh, il se plonge dans les recherches existantes pour déjouer les pronostics qui ne lui laissent que peu de temps à vivre. En s'appliquant à lui-même ses découvertes, il gagnera dix ans de plus. De cette expérience David tire deux livres :
Guérir, puis
Anticancer. En démontrant pour la première fois l'importance du mode de vie dans la lutte contre la dépression et le cancer, il donne aux malades la possibilité de devenir acteurs de leur guérison. Son immense succès international en fait la star des médias et la bête noire des médecins traditionnels. Mais en 2010, c'est le " Big one ", la récidive dont on ne guérit pas. Il meurt en juillet 2011 après avoir fêté ses cinquante ans et offert un dernier livre,
On peut se dire au revoir plusieurs fois.
Hélène Mathieu dresse l'émouvant portrait de cet homme au destin hors du commun : une famille française mythique, les Servan-Schreiber ; une personnalité attachante, ouverte sur le monde ; une vie sentimentale complexe ; un esprit visionnaire.
Car, comme en témoigne le docteur Thierry Bouillet, cancérologue, dans une postface à cet ouvrage : " Beaucoup de chercheurs ont apporté leur pierre au changement de comportement face au cancer, David a posé le socle. " -
Étonnant destin que celui de Fatéma Hal, entre sa naissance à Oujda et son installation à Paris, où elle a créé son célèbre restaurant Le Mansouria. Entre-temps, après un mariage à dix-huit ans, trois enfants, des études à l'université de Vincennes, un divorce et de multiples engagements dans le monde associatif, elle aura entrepris un travail de plusieurs décennies auprès des cuisinières de son pays pour recueillir leur fabuleux héritage. Fatéma Hal revient sur son enfance, marquée par labsence de père, dans un univers de femmes : Mansouria, sa mère, sa tante Yamina, chanteuse pour femmes, les Dadas, anciennes esclaves à qui elle rend hommage. Un récit mêlant humour, personnages fantasques, sublimes vengeances, saveurs de la cuisine, youyous, chants d'Oum Kalsoum... mais aussi guerre d'indépendance algérienne, misère, répudiations, immigration... Née entre le Maroc et l'Algérie, établie en France, ambassadrice de la cuisine marocaine, Fatéma Hal est fille des frontières. Si son histoire nous touche autant, c'est parce qu'elle a su refuser un ordre établi et tracer sa propre route, en veillant toutefois à maintenir un lien entre les pans de sa vie. Un livre de fidélité aux origines, mais surtout une admirable conquête de liberté.
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Edgar Allan Poe ; une vie coupée court
Peter Ackroyd
- Philippe Rey
- Roman étranger
- 12 Avril 2013
- 9782848763125
Poète maudit, certes Edgar Poe le fut, il en est même devenu l'archétype. Mais, même s'il fut piètre homme daffaires et ne gagna que quelques dollars pour toute son oeuvre, il n'a pas connu que des échecs, loin de là : son poème Le Corbeau en fit une star et il était l'un des journalistes américains les plus connus de son époque. Conscient de son pouvoir en tant que tel, il fut un critique assassin. Mais aussi plaisantin, précurseur d'Orson Welles dans le domaine du canular journalistique autant que de Conan Doyle ou de Jules Verne dans ceux du roman policier et de la science-fiction. Novateur des lettres américaines, il fut reconnu comme tel par certains, même s'il resta incompris par une majorité. Son drame fut sans doute d'avoir été célébré pour ceux de ses écrits qu'il méprisait. Quant à ses échecs amoureux, les a-t-il subis ou suscités ? Sous le scalpel net et précis de Peter Ackroyd, se dessine le parcours tout en dents de scie d'un personnage extravagant, orphelin charmant, jeune homme athlétique épris de mots, mal aimé ou se croyant tel, très vite gros buveur, bientôt marié à une nymphette phtisique, chaste coureur, dépendant d'une belle-mère hommasse, nécrophile en quête toute sa vie d'une figure féminine exsangue, pour lui le plus beau sujet du monde et qu'il transforme en spectre dans ses contes. Une vie brève mais aux résonances infinies, une biographie qu'on aurait pu titrer " Anatomie d'un impossible génie ".
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En 1968, dans la cathédrale de Fribourg, Daniel Pittet, neuf ans, rencontre le père Joël Allaz, qui l'invite à le suivre dans son couvent. Le calvaire de l'enfant débute : durant quatre ans, Daniel sera violé par ce prêtre manipulateur.
La voie de la guérison est longue, mais le soutien de ses proches et sa foi le sauvent : il s'insère dans la vie professionnelle, se marie et fonde une famille de six enfants.
Au début des années 2000, Daniel dénonce son violeur, dont il réussit à faire reconnaître les crimes par l'Église. Aujourd'hui, il prolonge sa lutte, pour les autres victimes de la pédophilie.
Ce témoignage bouleversant et paradoxalement lumineux est celui d'un homme debout, qui, malgré sa souffrance encore vive, a trouvé la force inouïe de pardonner à son bourreau.
Ce récit est suivi en postface d'un entretien avec le père Joël Allaz, démarche hors du commun car rare est la parole publique d'un pédophile. -
1913-2013. Les chemins qui mènent à Albert Camus sont sinueux, chacun est balisé par le rapport personnel à l'oeuvre du romancier, philosophe, essayiste, journaliste, dramaturge. Comment parler, analyser, faire partager cette vision d'un homme aux multiples appartenances, aux multiples visages et aux multiples contradictions ? L'homme témoin, acteur de son temps, a-t-il quelque chose à nous dire aujourd'hui ? 2011 ainsi que celle des Indignés espagnols ; Jeanyves Guérin, admirateur du Camus citoyen de notre temps, grand moment de la conscience humaine ; Jean Rouaud, prenant la mesure de la prégnance de la misère dans le Premier homme ; Macha Séry définissant le Camus journaliste, modèle insurpassable...silencieux sur la guerre d'Algérie ; Pierre-Louis Rey, s'intéressant au rôle du football, de l'esprit d'équipe et d'amitié dans la formation de l'écrivain ; Daniel Lindenberg, admirateur du Camus politique, conscient que la justice ne va pas sans la révolte ; Martin Frieyro traçant un parallèle entre l'engagement de Camus et les révoltes arabes de Dans cet ouvrage collectif, une vingtaine d'écrivains, professeurs ou journalistes racontent chacun " son " Camus : Alexis Jenni qui cherche à débusquer un Camus caché, insaisissable, Tous expriment - avec leurs différences, leurs doutes, leurs admirations, leurs préjugés - leur dette, immense, à l'égard de l'héritage camusien.